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NOVA ACTA REGIAE SOCIETATIS

SCIENTIARUM

UPSALIENSIS.

SERIEI QUARTAE VOL. V.

UPSALA EDV. BERLINGS BOKTRYCKERI A.-B.

1923.

6.

-1

INDEX ACTORUM.

HILDEBRANDSSON, H. H.: Résultats des recher- ches empiriques sur les mouvements gé- néraux de l’atmosphere. 1918

a

BERGSTRAND, Ö.: Sur le groupe des étoiles i hélium dans la constellation d'Orion. 1919

ZæiLon, N.: Sur les équations aux dérivées partielles à quatre dimensions et le pro- bleme optique des milieux birefringents. Première partie. 1919

ZEILON, N.: Sur les équations aux dérivées partielles à quatre dimensions et le pro- blème optique des milieux biréfringents. Deuxième partie. 1921. of ure

JuEL, H. O.: Cytologische Pilzstudien. II. Zur Kenntnis einiger Hemiasceen. 1921

GisLÉN, Torsten: The Crinoids from Dr. S. Bock’s expedition to Japan 1914. 1921

Jugez, H. O.: Studien in Burser's Hortus sic- eus. 1922

Pag. 1—50 1—37 1—55 1] —128 1—43 1— 184 1 —144

Tab.

6

NOVA ACTA REGIAE SOCIETATIS SCIENTIARUM UPSALIENSIS SER. IV. VOL. 5. N:o 1.

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES

SUR LES MOUVEMENTS GÉNÉRAUX DE L'ATMOSPHERE

H. HILDEBRAND HILDEBRANDSSON.

(PRESENTE A LA SOCIFTÉ ROYALE DES SCIENSES D’UpsaLa LE 12 Avrır 1918).

UPPSALA EDV. BERLINGS BOKTRYCKERI A.-B. 1918.

Introduction. N,

Un KEPLER n'aurait pas été possible, si un Tvcuo BRAHÉ ne l'avait pas précédée. C'est la méme chose dans la météorologie, Avant qu'il soit possible d'étudier sérieusement les causes des mouvements gene- raux de l’atmosphere, il faut d'abord, et independemment de toute théorie préconçue, chercher à déterminer avec précision ce qui se passe ac- tuellement dans l'atmosphère, c'est à dire constater par observations direetes quels sont ces mouvements et quelle en est la nature. Depuis le com- mencement de la météorologie dynamique au milieu du siècle passé, le but principal pour notre génération a été de concentrer tous nos ef- forts sur wn objet: Savoir rassembler des matériaux suffisamment bons et d'une portée convenable; excercer notre patience à élaborer ces éléments en suivant les directions les plus diverses, afin de facili- ter les vues d'ensemble et de faire ressortir ies traits caractéristiques.

Nous essayerons à exposer ici les principaux resultats concernant les mouvements généraux de l'atmosphère gagnés par ces recherches empiri- ques.

Toutes les représentations des mouvements généraux de l'atmos- phére, publiées jusqu'iei, sont des résultats de considerations théoriques plus ou moins mal fondées. On a connu assez bien depuis longtemps la direction moyenne du vent, à un grand nombre de stations, dans presque tous les pays du monde, et aussi, grâce à la collaboration de toutes les marines et aux travaux classiques d'un Maury, d'un BRAULT, d'un KóePEN et d'autres savants, notre connaissance du regime des vents sur les mers a été longtemps très détaillée. Mais les mouve- ments des couches supérieures de l’atmosphere ont été jusqu'aux der- nières années presqu' inconnus. On connaissait les contre-alizés qu'on avait rencontrés sur les sommets des pies sur des iles, comme Tene-

Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups. Ser. 4, Vol. 5, N. 1. Impr. */s 1918. 1

rn

2 H. H. HILDEBRANDSSON,

riffe dans l'Atlantique et Mouna Loa dans le Pacifique. Ce phénomène fut considéré comme une preuve de la loi exprimée par HALLEY 1686: La température de l'air, qui dépend de l'influence calorifique du soleil, va en décroissant de l'équateur aux poles, or il doit constamment exi- ster un vent supérieur ou courant equatorial, soufflant de l'équateur aux pôles, et un vent inférieur, ou courant polaire, soufflant des pôles à l'équateur.

De plus on a considéré le principe, émis de HADLEY en 1735: Quelle que soit la direction suivie par un courant atmosphérique, la rotation terrestre dévie ce courant à droite dans l'hémisphère boreal, à gauche dans l’hemisphere austral.

Ce principe de HADLEY a été prouvé par la théorie mathémati- que et vérifié par les experiences bien connues de Foucauzr et d'autres.

Le principe de HALLEY a aussi été admis par la plupart des météorologistes. Deja Dove ne l’adoptait pas. Il pensait que le con- tre-alize descendait aux tropiques à la surface terrestre, et les vents du SW ou de l'W régnant sur les mers de la zóne temperee de l'hé- misphère nord et les vents correspondant du NW ou de l'W de l'hémis- phère sud, sont considérés par lui comme les prolongements des con- tre-alizes descendus, et les courants équatoriaux avancent vers les pôles, tandis que des courants polaires marchent en sens contraire, des régions polaires vers les tropiques.

Ces idées de Dove sont abandonnées, mais ces dernières années on a soulevé des doutes mieux fondées contre le principe de HALLEY. La découverte importante de Teisserexc DE Bort que l'atmosphère consiste de deux couches: La Troposphère depuis la surface terrestre jusqu'à la hauteur de S—10,000 m, et la Stratosphere au-dessus fait une circulation verticale si simple peu probable. En effet, toute la tro- posphère consiste de circulations cycloniques et anticycloniques avec ses courants ascendants et descendants, et, par conséquent deux cou- rants superposés marchant en sens contraire ne peuvent pas y exi- ster. Dans la stratosphere des courants verticaux n'existent pas, et les courants horizontaux ne sont pas encore étudiés, Il est vrai qu'au- dessus de la zone équatoriale la troposphere s'élève a de trés gran- des hauteurs, de maniere qu'on n'y trouve la stratosphère qu'à une hauteur beaucoup plus grande qu'en Europe, et qu'on a observé au nord de l'équateur sur l'Atlantique, et, par M. Burson sur le lac Victoria

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS etc. 3

Nyanza, des nuages cirriformes marchant à une grande hauteur de sud- ouest. Mais, même s'il y avait dans la stratosphère un mouvement général de SW vers le pôle, ce qui amenerait un courant descendant aux environs des pôles, cela n'indiquerait guère une circulation verticale de toute l'atmosphère entre l'équateur et les pôles. Il faut observer qu'à la limite inférieure de la stratosphère au-dessus de l'Europe la pression de l’air est dejà petite 200 mm à la hauteur de 9,600 mètres et à la hauteur à laquelle on trouve la stratosphère au-dessus de la zône équatoriale la pression de l'air a diminué jusqu'à 50 mm 17,400 m), et c'est à cette hauteur que ce courant equatorial supposé pourrait com- mencer dans la stratosphère. Mais à cet endroit la masse de l'air mise en mouvement est trés petite en comparaison avee la masse totale de l'atmosphère. Or, on ne peut pas parler d'une circulation générale de l'atmosphère selon le principe de HALLEY.

Récemment une autre objection trés grave contre ce principe a été soulevee par Sir NAPIER SHaw et d'autres, Ils font observer que l'épaisseur de l’atmosphere est infiniment petite relativement à la gran- deur de la terre. En effet, elle est relativement de la méme épaisseur environ que celle du papier qui couvre un globe terrestre de grandeur ordinaire. Une circulation double, réguliere dans une couche si mince semble impossible. Il est déjà beaucoup qu'elle existe entre l'équateur et les tropiques.

T.

Les grands courants de l’atmosphere indiques par le mouvement des cyclones et des anticyclones.

Les cyclones les plus réguliers et les plus dangereux sont les tempétes tournantes tropicales se déplacant le long d'une trajectoire. Déjà REDFIELD, Rem, PIDDINGTON et d'autres savants et aussi les navi- gateurs depuis Dampier, ont tous constaté que la force du vent est très différente aux deux côtés du disque tournant en marche. Le côté droit est appelé le demi-cercle dangereux et le côté gauche le demi- cercle maniable, On a expliqué cela en admettant que le cyclone soit un tourbillon entraîné par un grand courant d'air. Alors il est évi- dent que sur Phémisphére boréal, le mouvement de rotation et celui de translation sont dans le méme sens dans le demi-cercle. droit et opposés dans le démi-cercle gauche.

Sur les deux hémisphères les cyclones marchent entre les tropi- ques de l'est à l'ouest, dévient à droite sur l'hemisphère boréale et à gauche sur l'hémisphère austral, selon le principe de HADLEY, et en entrant dans la zone tempérée ils marchent par conséquent successi- vement vers le nord, NNE, NE et E au nord, et vers S, SSE, SE et E au sud de l’equateur. La trajectoire est à peu près parabolique avec le sommet à Lat. 20°—30°, selon la saison, sur l'hemisphere nord et sur l'Océan Pacifique à Lat. 15°—25°. Dans la zóne tempéree les cy- clones, ou minima barometriques sont moins réguliers et leur marche plus variable, mais en général vers un rhumb entre NE et SE. Déjà en 1876 CLEMENT Ley a étudié le premier et plus en detail la marche de ces minima!, Il a trouvé que le centre se ment en général à peu prés à angle droit avec la direction vers laquelle les isobares sont les plus serrées. Si le gradient le plus fort se trouve à l'E, au SE ou

! The connection between the relative steepness of gradients in a depression and the

course of the depression. Journ. of the Scottish Met. Soc. 1876.

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS ete. 5

au S du centre la dépression marche le plus souvent vers le N, le NE ou l'E, etc. Cependant si les gradients les plus forts se trouvent au NW, au N ou au NE du centre, celui-ci reste le plus souvent immo- bile, ou se ment (ordinairement lentement) vers une direction quelcon- que: pourtant un mouvement vers l'ouest, qu'on devrait trouver alors, est en effet trés rare.

Ce fait a inspiré à CLEMENT Ley cette idée, »peut-étre plus simple que correcte», dit-il, que la direction du centre est la résultante de deux forces indépendantes, l'une la force du gradient (»gradient force») qui dirige le centre à angle droit de la direction à laquelle les isoba- res sont les plus serrées, l'autre »une force inconnue, un peu plus forte» que la premiere qui l'amène vers le NE ou VE.

En étudiant plus en detail les parties boréales des minima' j'ai constaté que les dépressions ayant une basse pression au nord d'elles ne sont pas fermées en haut au nord du centre. Mais si au contraire la dépression passe au sud d'un maximum, le tourbillon a une hauteur plus considérable et il est fermé méme au N du centre. (Pl. I).

Cela s'explique facilement en admettant que les dépressions soient des tourbillons dans un courant d'air, marchant de l'ouest à l'est. Alors il faut qu'elles aient comme les cyclones tropicaux un demi-cercle dan- gereux à droite et un demi-cercle maniable à gauche.

Si le courant de 'W à IE »la force inconnue» de ÜLEMENT- Ley est un peu plus fort que la vitesse de rotation au nord du

centre, le mouvement de l'air sera de l'W à l'Est relativement à la surface terrestre. Mais la vitesse de rotation dépend du gradient baro- métrique, et celui-ei doit en général être plus grand s'il y a un maxi- mum vers le nord; et alors la chance est plus grande que la vitesse de rotation dépassera celle du courant de l'W à l'E; mais alors le tour- billon est fermé au nord du centre. Les trajectoires des minima sont plus irrégulières sur l'hémisphère boréal à causa de la répartition irre- guliere des terres et des mers; sur l'hémisphère austral au contraire »les braves vent de l'ouest» des marins, engendrés par les vents de l’ouest au sud des maxima tropicaux et ceux au nord des minima de la zóne tempérée, sont d'une constance extraordinaire.

' HILDEBRANDSSON: Rapport sur les observations internalionales des nuages au Comité international météorologique. P. II. p. 22. Upsala 1903.

6 H. H. HILDEBRANDSSON,

Le directeur de l'observatoire de Sidney H. C. Russez a étudie le premier la marche des anticyclones sur l'océan Indien" et en Au- stralie. Il a trouvé que les anticyclones fixes indiqués sur les cartes des isobares moyennes des tropiques sont causes par une série d’anti- cyclones qui passent continuellement de l'ouest à l'est à des latitudes pres- que constantes (au tropique du Capricorne), de la méme manière que la basse pression au sud de l'Islande en hiver est due à la série con- tinuelle de dépressions qui traversent cette partie de l'Atlantique nord.

Les trajectoires se trouvent à 37°—38° Lat. S. en été et à 299— 32°. en hiver.

Ces études ont été poursuivies par M. WILLIAM Lockyer dans son traité intéressant sur la circulation des vents de l'hémisphère au- strale®. En comparant les courbes barometriques de deux stations si- tuées sur presque la méme latitude, mais à une distance lune de l'autre de plusieurs degrés en longitude, il pouvait déterminer le temps auquel le maximum avait passé entre ces stations.

Par un grand nombre de mesures semblables il a trouvé que la vitesse moyenne est par jour:

au-dessus de l'Afrique australe 12? en longitude. » » lAustralie iil s » » > l'Amérique du sud 1191 » » Vitesse moyenne sur les continents 112,5

Au-dessus des oceans la vitesse est par jour 9°,2 en longitude pour tous les Océans au sud de l'équateur.

Une recherche analogue sur les minima des ondes barometri- ques dans les regions antarctiques a donné pour la vitesse moyenne des cyclones à peu pres la méme valeur: 9°—10° de longitude par jour.

Or, dans l'hémisphère australe il y a deux zones de tourbillons, anticycloniques autour du tropique et cycloniques au sud de 60? Lat. S. Cela est en accord parfait avec les cartes des vents moyens de l'hé- misphere austral. En effet, tout autour de la terre entre 40? et 55° Lat. S. règnent »les braves vents de l'ouest», les vents les plus con- stants qui existent. Ils résultent des gradients constants entre les maxima au nord et les minima antarctiques. Le régime des vents est

! Mouving anticyclones in the Southern hemisphere. Roy. Met. Soc. Lóndon. Quar-

terrly Journal 1893 p. 23. ? Southern Hemisphere Surface Air Cireulation. Solar physics Commitee. London 1910.

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS ete. 7

done beaucoup plus simple sur l'hémisphère australe, presque tout-à- fait couverte d'Océans, que sur l'hémisphère boréale les continents causent de grandes perturbations.

Le Fig. 1, fait voir la circulation de l'hémisphère australe selon M. WILLIAM Lockyer.

Or, l'étude des trajectoires des cyclones et des minima barométriques a prouvé quil y a un courant constant de TE à VW entre les tropiques et des courants en sens contraire de UW à l'E sur les zones tempérées.

II.

Les grands courants de lair indiqués par les directions moyennes des nuages.

Pour étudier les directions moyennes des courants de l'air à des altitudes diverses au-dessus du sol on a discute les observations des mouvements des différentes formes des nuages. Les observations fu- rent organisées par moi en Suède en 1873 et un peu plus tôt en An- gleterre par CLEMENT Ley. Peu à peu de telles observations furent com- mencées en plusieurs pays. Mais au commencement les observations régulières étaient trop rares, souvent leur valeur n'était pas hors dis- cussion, et ce qui était pire la classification des nuages était differente en différents pays. D'un autre côté on ne saurait affirmer à priori que la direction moyenne d'une certaine forme de nuage observée soit celle du vent dominant à la méme hauteur. En effet, pour qu'on puisse déterminer la direction des courants supérieurs, il faut d'abord qu'il y flotte des nuages, parce que sans cela ils sont invisibles; ensuite il faut que ces nuages ne soient pas cachés par des nuages inférieurs. Or, il est évident que ces conditions ne sont pas toujours satisfaites.

Malgré ces inconvenients, nous avons traité cette question d’une manière préliminaire.

En 1885! nous avons discuté pour l'Europe les observations des mouvements des nuages supérieurs, faites à un grand nombre de sta- tions, et, en 1889* nous avons étendu ces recherches autant que pos- sible sur toute la surface terrestre. De ces résultats trés concordants je tirai les conséquences suivantes:

I? Dans les régions supérjeures au-dessus des zónes tempérées il règne des courants dont la direction est en moyenne de l’ouest à l'est;

' The mean directions of Cirrus-clouds over Europe. Quart. Journ. Roy. Met. Soc. 1885. ? Sur la direction moyenne des courants supérieurs de l'atmosphere. Mémoires du congrès internat. météor. à Paris 1889.

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS ete. 9

2? Entre les tropiques leur direction est en sens contraire ou de l'est à l'ouest;

La direction des courants supérieurs semble coïncider à peu près avec la trajectoire moyenne des centres de dépressions baromé- triques.

En février 1887 R. ABERCROMBY et moi nous avons présenté deux mémoires devant la Société météorologique Roy. à Londres, dans lesquels nous avons proposé une classification nouvelle des nuages. La Con- ference météorologique à Munich en 1891 a recommande cette classifica- tion comme internationale, et elle nomma une Commission des nuages, dont j'avais l'honneur d'étre le président, pour prendre les mesures né- cessaires pour la publication d'un Atlas international des nuages en cou- leurs de dimensions et de prix moderes!,

En méme temps la Conférence proposa que des mesures des mouvements et des hauteurs des nuages soient entreprises pendant une année à différentes stations, disséminées sur toute la terre, et on m'a demandé de rédiger des instructions pour ces observations.

Toutes les préparations faites, le Comité permanent météorologique, ainsi que la Commission des nuages se sont réunis à Upsala au mois d'août 1894, On avait organisé pour cette réunion une exposition con-

tenant plus de trois cents reproductions de nuages en photographies, et en eouleurs des diverses parties du monde entier. La Commis-

sion, apres avoir choisi les figures destinées à étre reproduites dans latlas international des nuages, chargea une Commission de la publi- cation.

Elle consistait de M. M. H. HILDEBRANDSSON, A. RIGGENBACH et LÉow TEISSERENCG DE Bort. De plus la Commission a fixe la description et les définitions des diverses formes des nuages, ainsi que les instruc- tions pour les observateurs. Toutes les propositions furent acceptées par le Comité permanent qui invita tous les établissements météoro- logiques du monde à exécuter des observations et des mesures des nuages du ler mai 1896 au ler mai 1897 selon les instructions adoptees.

Comme, en plusieurs pays, beaucoup de stations n'avaient pas pu commeneer les observations à la date fixée à Upsala, la Conférence

1 L'Atlas des nuages publié par HILDEBRANDSSON, KórPrN et Neumayer à Hambourg en 1890 avec texte en quatre langues fut adopté comme point de départ pour arriver à une entente sur la classification et la désignation des nuages dans l'Atlas international.

Nova Acta Reg. Soc. Se. Ups., Ser. 4, Vol. 5, N. 1. Impr. 5s 1918.

10 H. H. HILDEBRANDSSON.

météorologique réunie à Paris en 1896, résolut qu'il serait désirable que les observations directes des nuages soient continuées aux stations secondaires jusqu'à la fin de 1897.

Un grand nombre de pays ont pris part dans cette grande en- treprise, et les résultats furent publiés partout dans la forme proposée de la Commission des nuages.

Jai publié les résultats principaux de cette masse d'observa- tions dans un Rapport au Comité international météorologique. La partie la plus intéressante de ce rapport est celle sur la circulation gé- nérale de l'atmosphère.

Ces recherches ont abouti dans les résultats suivants.

Nuages supérieurs.

Les résultats trouvés dans les mémoires de 1885 et 1889 sont pleinément vérifiés: Dans la région des nuages supérieurs, Ci et Ci S, la direction du vent est en moyenne de l'ouest à Vest dans les zones tempé- rées, et de l'est à l’ouest dans la zone tropicale.

La Fig, 2 et les Tab. | et 2 en donnent les résultats pour quel- ques stations choisies.

Tab. 1. - Direction moyenne des nuages supérieurs pour chaque mois.

Blue Hill Upsala Irkutsk Hakodate Janvier . NN AUN W 41°N W 45°N WESS Hevrieri. 2 SWS W 43 N W 45 N VEN, MATS er NT AR SIN W 95 N W 45 N W 17 N Ayo one ac VE ASIN W 8N W 16 N W Mats cc 3 222 WESODEN WEISEN W 40 N W 6N dis G5 a AK SEN Wy He df NVISUINUN W 6N Juillet SANT ON W 24 N W 27 N W 14 N AOÛ SE BANE CES W 17 N W 13 N W 21 N Septembre. . W 138 W 23 N W 22 N W 6N Octobre 5 5 WW oS W 7N W 27 N W 2N Novembre. . W 2S W 41 N W 45 N W 6N Décembre . . W 68S W 36 N W 45 N W 14 N

! H. H. Hipesranpsson: Rapport sur les observations internationales des nuages au Comité international météorologique. P. I. Upsala 1903, p. 13. Voir aussi, The internatio- nal observations of Clouds by Dr. H H. HirpEBRANpssOoN. Quarterly Journal of the Roy. météorol. Society. Oct. 1904 et H. H. HIiLDEBRANDSSON et L. TEISSERENG DE Bort: Les Bases de la Météorologie dynamique. P. II p. 207

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS ete. 11

Ainsi, à Blue Hill en Amérique (près Boston), à Upsala en Suede, à Irkutsk en Sibérie et à Hakodate au Japon, le vent à la hauteur des nuages supérieurs a partout une direction de l'ouest à l'est avee une composante du N ou du S selon les saisons.

Au contraire le vent supérieur est de l'est à l'ouest aux stations tropicales: square 3 entre l'équateur et 10? N, lat. et 20°—30° W. Long. près de l'Afrique, Paramaribo dans la Guyenne hollandaise et San José en Amérique Centrale.

2 Upsala

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Paramaribo: Hiver E Printemps E 1°S Été E 2S Automne EIN

12 H. H. HILDEBRANDSSON, A Mukimbungo, Etat du Congo, la direction moyenne des Cirrus est de l'E 37° S. Nous donnons encore pour la zone tempérée les données sui- vantes sur le mouvement moyen des nuages supérieurs,

Tab. 3.

Moyennes de toutes les stations Nora, Suède ER

en Angleterre en Allemagne 59°32 N 50930. N Janvicn S VEN VUS W 49.N W 49"N Février . . . WION W 49 N W 39 N W 50 5 WEIS; E ANNE 2 EN Ve Us ay W 30 N W 345 Avila 358) a Wie O IN W 15 N W 19 N WEISEN! Mae NES W 36 S Wigan W 73 N JUG Lee M EVEN W 8S WAS W 37 S JUIL ee VV SUN WEIDES MESES W 20 5 AOÛLE "2 i © WESEN W I3 S WIPE S W. 2975 Septembre . . W IN W 6N Wie aN W 45 Octobreyae M WISEBEN W 35 S8 W 14 N W 9$ Novembre . . W 15 N Wins W 33 N E 70 S? Décembre . . W 58 N W 2N W 29 N W 10 S

20 Zone des Alizés.

Dans l'Atlantique il n'y a pas de station située au milieu de la zone de l'alizé, mais dans l'alizé du SE de la mer Indienne se trouve l'observatoire excellent de Maurice. Dans le rapport officiel du Direc- teur, M. T. F. CLAxTON, pour 1897 nous trouvons les directions moyen- nes mensuelles des nuages supérieurs et celles des vents pour les an- nées 1877—1897. Le nombre total des observations sur les nuages s'élève à 3,393.

Le Tab. 4 et PI. I B. en donnent les résultats.

Tab. 4 Maurice.

Mois Cirrus Vent Mois Cirrus Vent Janvier . . N 82"W S 87" E Juillet N 43 W S 65 E Février . . . N 80 W S 80 E Aout . N 15 W S 67 E Mang m NM NES SA S 78 E Septembre N 20 W S 7l E ANT RENE CS AW Sy) 18) Octobre . N 48 W S 78 E Male a E UND Oil WI S 64 E Novembre N 70 W S 82 E juin NEG DV S 61 E Décembre N 78 W E

z

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS ete, 13

Ainsi au milieu de l'alizé de SE le contre-alizé souffle à peu pres de NW. Au nord de l'équateur il doit souffler de SW. _

Dans les theories de Ferret et de J. THomsex il est admis que le contre-alize continue, au moins en grande partie, comme un vent supérieur du SW jusqu'aux environs du póle nord, Nous verrons que cela n'est pas vrai.

En effet, le contre-alizé de l'hémisphère boréale est comme tous les vents, dévié à droite, et aux limites polaires de la zone des alizes il est devenu un vent d'ouest. Cette déviation augmente, comme on le sait, avec la hauteur, car un vent supérieur dévie à droite d'un eourant inférieur. Au-dessus d'un vent du S. p. e. les nuages inférieurs marchent du SSW, les intermédiaires du SW et les supérieurs de Il'W environ, ce qui a été bien constaté depuis longtemps.

A Teneriffe l'alizé souffle sur la mer, un vent du SW au som- met du Pic. Les Cirrus y sont rares, mais 76 observations d'hiver se partagent ainsi:

N NNW NW WNW W WSW SW SSW

1 I 0 0 27 6 i 2 S SSE SE ESE E NE NE NNE 5 3 5 3 2 0 2 1

Ainsi à la hauteur des Cirrus la direction des vents supérieurs est de I'W 15°S en hiver au-dessus de Ténériffe,

A San Fernando (36°37 Lat. N) à la limite boréale de l'alize nous avons (1876—85):

Tab. 5. San FERNANDO.

Mois Cirrus Mois Cirrus Janvier E M JON Juillet NUS Réwer eo) ANT UN IAN a aa WM. BAS NOTS TE ENV SES Septembre . W 4N "Avril een VG ede IN Octobre . . W 3N Maite et NV SES Novembre. . W 90 N AW NV EN Décembre. . W 35 N

Des lles du Cap Vert nous n'avons pas d'observations sur les nuages, mais nous verrons plus bas que les observations avec des ballons sondes ont prouvé que le vent supérieur y est SE environ.

14 H. H, HILDEBRANDSSON,

Ainsi le vent supérieur tropical de l'E dévie à droite et vient du SE aux lles du Cap Vert, du SW au centre de la zone des alizés et de TW à sa limite boréale. C'est la même courbe que celle suivie des cyclones tro- picaux, Or, une circulation verticale entre l'équateur et les pôles n'existe pas.

Moussons supérieurs.

L'équateur thermique, les alizés et les hautes pressions aux tro- piques ont eomme on le sait, une oscillation annuelle, se déplacant toujours avec le soleil du nord au sud et vice versa. Ainsi une large bande au nord de l'équateur thermique est située sous le contre-alizé du SW en hiver et le courant tropical de l'est en été. Comme preuve nous donnons les observations suivantes.

Dans les Tab. 6 et 7 et sur Pl. I. C. nous donnons les résultats des. observations des Cirrus en Square N:o 39 (10°—20° Lat. N et 20"— 30° Long. W) et les moyens des observations des nuages supérieurs et inférieurs faites 1875 —1884 à plusieurs stations à Mexique entre 230 et 19° Lat. N. -

Tab. 6. Square No. 39 (109—909? N. et 20°—30° W.).

Mois Cirrus Mois Cirrus Janvier . . . W 99?S Juillet . . E 94"S Février RAT ETATS Août I oN Mars DES WS DES Seplembre E6545 : Palo ER ETOEN Octobre Ta 6458 Mai ses Ts MS AWERZIZENN Novembre . W 62 S Junge e oe ol ROS Décembre . W 6358

Tab. 7. MEXIQUE.

Mois N supérieurs N. inférieurs Vents à Matatzlan Janvier . . . W 55°S W 64"S W 80°N Heynierge a oc IN BES Is Gh SP E 70 N Mansı. a9 dag) ac We 208S W 76 S E 60 N Avr EAU SOS W 44 S By Sis} iN) Mais xs Ce NUES W 5258 TO SEN Juin SoM eS Ons hy 2405 E J9 N ANS ORNE TES E 23 5 BOFSSEN Aoüt SC COE ESI ES I 8) S E 26 N Septembre . . E 48 S DES E 30 N Octobre PCT UGS 1M SN S E 46 N Novembre . . W 63S E 705 E 63 N Décembre . . W 62S E 68 $ E 55 N

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMETS ete. 15

Moussons asiatiques.

Le Rev. P. Marc DECHEVRENS, Directeur de l'observatoire de Zi-Ka- Wei près Chang-haï, a trouvé le premier que la direction moyenne des Cirrus n'y a aucune relation avee la distribution moyenne de la pres- sion de l'air à la surface terrestre. Malgré la haute pression en hiver et la basse pression en été au-dessus de l'Asie orientale, les courants supérieurs y vont en chaque saison constamment de l'ouest. (Tab. 10).

Nous avons prouvé qu'il arrive partout dans ces parages que les moussons n'atteignent pas toujours la hauteur des nuages inter- médiaires. Prenons comme specimens Manille (14? 56' Lat. N) sous le régime des vents tropicaux de l'E, les moyens des stations Kurrachee, Deesa, Bombay, Poona, Belgaum, Nipur, Jubbelpore et Cuttack dans l'Inde centrale (20? Lat. N en moyenne) et Zi-ka-Wei (31? 11 !/»' N. Lat.)

Tab. 8 Manure. (1890—1897) PI. I E.

Mois Ci, CiS CiCu, AS, ACu Cu, Nb Vent Janvier IJ US E 10°N E 199N E 84"N Février Br 79S E 19 N E 10 N FES UN Mars . HT tS DAN FRS EN 1d, SES Avril . Wir dees E AN BIN E 38S Mai E cH N I 11 S$ RISUS W 75 S Juin E 15 N E 29 S E 50S E 65S Juillet E 14 N W 35 S W 36 S W 43 S Aoüt . E 6N W 36 S W 34 S W 39 S Septembre E 27 N W248S MITIS W 418 Octobre . E 438 E 129 N E 16 N E 76 N Novembre . . E 21S REINES E 7 N E 51 N Decembre . . E 35S 13) IM E 8N E 58 N

Tab. 9. Stations de l'Inde centrale (oct. 1877—nov. 1879). Pl. L D.

MOIS Nuages Nuages ; Vent

supérieurs inférieurs Bombay 10 années Cuttack 15 années Janvier ne We SN E 40°N E 84°N E 45°N Hevirer X IWiLON B 335 S W 86 N W 74 S NES E NSW TSES E35 S W62N W 74 S PVR P WE 2058 E 15 5 W 38 N WATSES MIN EL WES E-70 S W 8N W 85$ nee E Wi AWS Wiis MEOTES W 59'S Je e We lons W 208 MIBIDES W 46 S Août . ; HD EN W 1558 MONS W 46 S Septembre. . E 485 W 15S VL OUS W 80$ OCTOBER er WE CARS E 85 S E 75 N E 58 N

16 H. H. HILDEBRANDSSON,

Mois Nuages Nuages | Vent 1 supérieurs inférieurs Bombay 10 années Cuttack 15 annéss Novembre . . W 28S E 50S E 73 N W 89 N Décembre . . W 358 E 65 S E 73 N E 78 N Tab. 10. Zi-ka-Wei. (1895-1898). Pl. II A.

Mois N. Supérieurs N. Intremédiaire N. Inferieurs Vent Janvier 5 . VN SS W 1"N W 82°N W 799N Février . . . W wis W 88 N E 78 N Mars POV ER TEEN W 5N E 64 N E 37 N JST Tu. ab W W 28 W 88 N E 15 N Maler. te W MARGES E 10 N E 33 N Tuin NV ES EN W 6585 LES E 36 S Juillet MWSASEN W.10 S E 80$ 1, BS) Nolte N W 345 cies 1D BIS Septembre Vee ON We ons E 46 N E 43 N Octobre M NE SEEN WW ISS E 56 N E 59) N Novembre . . W 7N W 18 S E 73 N -W 83 N Décembre . . W W W 78 N W 64 N

Or, les moussons n’appartiennent pas aux mouvements généraux de l'at- mosphere; il faut les considérer comme des perturbations grandioses, et leur hauteur ne dépasse quère 4—5000 m. Au-dessus, les grands courants de l'ouest ou de l'est vont comme à l'ordinaire.

5°, Zone tempérée boréale.

A Vexception des régions des moussons la direction moyenne du vent est dans la zone tempérée de l’ouest depuis le sol jusqu'à la hauteur des nuages supérieurs.

Voici quelques spécimens.

Tab. 11. Brive Hinr, Mass., U.S.A.

Mois €i, Ci.-S Ci.-Cu. ANCEARS N. inférieurs Vent Janvier . . . W 4°N W 4°S W 1998 W 8°N W 10°N EME 5 ccm NS US WE DS W 16 S W 9N W 920 N Mars CN CITE IN W 21 N W 97 N W 34 N W 41 N AN 5 5 ms ze IN W 38 N Wi 7S W 93 N W 39 N Ma 0 6-5 sor VAY POPP In EDS W 16 S W W 63 S8 Tuin ee NV SEEN W 5N W 148 W 8N W 438 Juillet WO DEN Wins W 11 N W 9N W 36 S Aout 5 ey AUTRES WABSOES W 7N W 5N W Septembre es 2 WEl32S W 14 S WARS Wy TN: NVASININUN! (rimus o7 s 5 Whe Bs Mans WW 65S W 6.N W 18 N Novembre . . W 2S W 3N W 16 S W IN W 7N Decembre . . W 685 W 14 S WEISS W 10 N W 11 N

RÉSULTATS DES RECHERCHES EMPIRIQUES SUR LES MOUVEMENTS etc.

Tab. 12.

Mois ae Janvier . . . W 25N Beynien ase e Wy SON Mars W 13 N Avril W 13 S Mai Wi des Juin W 2358

P

ARIS. 1876—1880.

Nuages inférieurs E539 Ni?) W 14 S W 40 S W 25 S W 41 S W 93 S

(Renou) (Pl. II C).

Mois

Juillet Aoüt . Septembre Octobre . Novembre

Décembre

Nuages supérieurs W W 2805 NV? NY dil WIE Wir a

Uu uuu

Tab. 13. Danemark. 56° Lat. N.) 1886—1900 (M. H. Nielsen).

Mois

Janvier Février Mars . Avril . Mai

Juin Juillet Aoüt . Septembre Octobre Novembre Decembre

Mois

Janvier Février Mars . Avril . Mai

Juin Juillet Août . Septembre Octobre Novembre Decembre

Nuages supérieurs

W W W W Wi W W W W W W

399 N 36 N 97 N SS 18 S DES 10 N TES 4N 65 30 N W

Tab. 14.

Nuages superieurs

W W W W W W W W W W W

Wi: Nova Acta Reg. Soc. Sc. Ups., Ser, 4, Vol. 5,

41°N

Nuages intreméd.

Wy

S S S S S / SN is 3 s S >

409 N 39 N

10

18

Nuages inférieurs

W 22°S

Wile Lee Wire Dis W 24 N MESE UNI WESEN WOES MEUS W 95 MWESOSS W 50 S W 49 S

Upsala (PI. II B).

Nuages : i intreméd.

W W W W W W W W W W W

MW:

22°N 46 N 28

3

8

eo zi ou ua uA uA UU» Ut a

ils

Nuages inférieurs WINS ME (DES W 99 N W 51 N W 5N W 19 N W 2158 BIDS MASIZES W 38S WE23ES WESIGS

Vent W 42°S W.7 W 20 E 60 W 85 W 20

W W W 10 W W 5 W 57

[er] NDNNNNNARAAMMNM

Vent

W 32°S Woe BES S 37 W

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Impr. ®s 1918,

17